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Projet d’appui à la production agricole

Projet d’appui à la production agricole

Publié le 12 mars 2014 par webmaster

Juin 2013 au bureau national, Caritas Haïti a signé un accord avec sa sœur Caritas Italie pour un projet d’appui à la production agricole, dans le but de  contribuer à l’amélioration des revenus et la capacité productive des agriculteurs dans le diocèse Anse a veau/Miragôane plus précisément dans les paroisses de Poggy, Cholette, Chalon, Belle Rivière Saint-Michel du Sud et Dessources.

Ce projet est lancé officiellement le 12 Juillet 2013 à Dessources, l’une des six paroisses bénéficiaires par une messe présidée par l’évêque du diocèse Anse-à-Veau/Miragoâne, Mgr Pierre André Dumas, Président de cette Caritas et de Caritas Haïti. Dans son homélie, il rappela: «l’Eglise Catholique ne soigne pas seulement l’âme, mais aussi le corps des fidèles. C’est la mission de Caritas Haïti ». L’évêque demande aux fidèles de se comporter avec dignité et de bien gérer ce nouveau projet.

Le Directeur de la Caritas de Miragôane/Anse à Veau, le révérend Père Francky Rosemberg, dans ses propos, s’engage à collaborer avec toutes les paroisses, rappelle la collaboration entre sa Caritas et le Bureau National. Le coordonnateur de la Caritas diocésaine, M. Jean-Rénel Jean Baptiste était maitre de cérémonie: Le projet a plusieurs volets : renforcement de capacité par des sessions de formation sur les techniques d’élevage, la santé animale, la gestion de déchets, la conservation de semences; construction d’un centre de stockage et extension du système d’irrigation d’Abraham ; amélioration de la production agricole par la gestion de la fertilité des sols, la promotion des jardins agro écologiques ; la distribution de semences, des géniteurs et génitrices caprins. M. Jean Renel a souligné l’importance de ce projet dans les 6 paroisses et le vœu qu’il serve de point de départ pour d’autres projets.

Les bénéficiaires sont mille quatre cent (1400) familles des couches les plus vulnérables. Le projet de 16, 929,885.00 Gourdes dure 12 mois. C’est comme un petit feu d’amour allumé pour arriver les cœurs et propager la flamme qui doit se répandre dans tous les coins du diocèse. Cette flamme d’amour doit apporter la vie en quantité et en qualité dans cette zone.

ATHÉMÉLUS Wisbé

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Coopération Caritas Haïti – Caritas Brésil / ECOSOL au Brésil

Coopération Caritas Haïti – Caritas Brésil / ECOSOL au Brésil

Publié le 12 mars 2014 par webmaster

Le 10 Juillet 2013 quatre membres de Caritas Haïti: Marjorie Jean du Diocèse de Jacmel, Myrline Paul du Diocèse de Hinche, Venia Charles de Jérémie et Johnny Jean-Jacques du Bureau National atterrissaientà l’Aéroport International de Sao Paulo- Brésil.

Ils étaient dans ce pays-continent pour faire une analyse comparative de la réalité socio-économique des deux pays sur le plan de l’Économie Solidaire (ECOSOL). Il s’agit de comprendre la vision de Caritas Brésil pour ce secteur et d’identifier les facteurs qui ont favorisé son développement au Brésil. Il s’agit de comprendre le niveau de l’implication de l’État et le rôle de la Société Civile dans l’Évolution de ladite Economie pour expérimenter certaines activités adaptées à la réalité haïtienne. Mais aussi et surtout pour identifier et étudier les caractéristiques des groupes cibles qui bénéficient de l’appui de Caritas Brésil dans le cadre des activités ECOSOL. Ainsi nos cadres du programme ECOSOL  pourront acquérir beaucoup plus d’expérience pour la promotion d’une dynamique de développement de ce programme dans tous les diocèses du Pays.

Ils ont commencé par l’apprentissage des rudiments de la langue, la manière de célébrer, de participer dans des activités pastorales dans les communautés. Cette première semaine passée à Sao Paulo, fut une période d’intégration à la culture brésilienne, nous confie le groupe. A Belo Horizonteau cours de la première rencontre internationale des Jeunes de Caritas, nous avons eu des échanges sur les problèmes des Caritas des régions de l’Amérique latine et des Caraïbes. Nous avons évalué l’accompagnement de l’Église Catholique aux jeunes de la région. Ce partage a permis de dégager une même vision et une même motivation : « L’intégration et le développement des Jeunes ».

Nos quatre représentants ont participé aussi à la Journée Mondiale des Jeunes (JMJ) qui est une affaire de tout le monde. Chaque rencontre avait son cachet: la marche des jeunes pour réclamer une meilleure intégration dans la société, pour la justice pour tous et dénoncer la discrimination, la violence.

Johnny Jean-Jacques Assistant-Responsable du programme ECOSOL du Réseau, a visité des projets et communautés que Caritas Brésil accompagne. Il a dialogué avec ceux qui travaillent avec Caritas Brésil dans le secteur ECOSOL. Dans le même cadre, il a rencontré les jeunes d’Argentine, de Brésil, de la Colombie, de Costa Rica, du Honduras, du Mexique, du Salvador… Ils ont réfléchi ensemble sur les problèmes auxquels ils sont confrontés dans la région pour voir comment Caritas devrait orienter son travail pour contribuer davantage à la réduction de la violence et de la délinquance juvénile.

Marjorie Jean a vécu une expérience similaire à Fortaleza État de CEARA, avec deux associations  de Catadores (personnes qui collectent les résidus à travers les rues) qui reçoivent un accompagnement de Caritas Fortaleza qui valorise leur activité comme travail de développement d’ECOSOL. Avec d’autres jeunes cadres, toujours à Fortaleza, Marjorie a expérimenté un réseau régional d’économie solidaire, un espace créé pour réfléchir sur les problèmes communs des communautés et faire la promotion de leurs productions locales. Dans le diocèse de Limoeiro doNorte à Aracati (État de CEARA), Marjorie et Johnny ont visité ‘’la bodega’’ ; ces produits sont fabriqués par des groupes ECOSOL. Ils ont expérimenté aussi ce qu’est le tourisme solidaire.  La huitième semaine, à Brasilia le groupe a visité le Secrétariat National d’Économie Solidaire (SENAES), une structure créée en 2003 sous le Président Lula pour  accompagner la formation des groupes évoluant dans le secteur ECOSOL et garantir l’application des politiques du gouvernement au bénéfice de tous. C’est un pas important dans la lutte constante avec les grands capitalistes qui ne veulent pas admettre le secteur ECOSOL comme alternative capable de promouvoir l’indépendance et le mieux-être des personnes.

Parlant de retombées réelles de ce voyage de capacitation pour Caritas Haïti, le groupe croit que cela va contribuer au renforcement de la coopération Caritas Haïti et Caritas Brésil dans le domaine ECOSOL, au renforcement des capacités des Cadres du Secteur de Caritas Haïti. Il va s’agir de mettre en œuvre des activités qui répondent à ces normes et valeurs pour changer la réalité sociale, économique et culturelle d’Haïti. Et finalement contribuer à réorienter notre façon de faire la promotion du Secteur ECOSOL au sein du réseau Caritas Haïti.

Selon Marjorie, Myrline, Vénia et Johnny les moments forts de ce voyage sont : la participation à la première rencontre des Jeunes de Caritas en Amérique Latine, aux différentes activités sociales, culturelles et religieuses de la Journée Mondiale des Jeunes (JMJ Rio 2013),  les visites des différents projets d’accompagnement de Caritas Brésil dans plusieurs États, la vie dans les communautés, l’expérience de la solidarité dans les communautés visitées. Leurs attentes furent comblées.

Fin Juillet Mesdames Myrline Paul et Venia Charles reviennent au pays ; fin Août les deux autres Johnny Jean-Jacques et Marjorie Jean. Tous plus motivés que jamais, nous rapportant leur joie, savoir et expérience. Suite à ce voyage, Caritas Haïti accueillera deux collaborateurs du Brésil pour appuyer le Programme ECOSOL par leur savoir et expérience déjà acquises dans le domaine.

Dans le Cadre de la Collaboration de Caritas Haïti et Caritas Brésil ou autres Caritas Sœurs, il serait souhaitable que, non seulement le secteur ECOSOL, mais également tous les autres secteurs, aient la possibilité de partager des expériences semblables avec les autres Caritas.

Shéba N’Sahna Estimé

 

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Cathedrale-Port-au-Prince-Haiti

L’implication de l’Église Catholique dans la reconstruction

Publié le 05 juin 2013 par webmaster

La cathédrale Notre Dame de l’Assomption est l’un des symboles de la destruction de Port-au-Prince par le tremblement de terre de janvier 2010. De cet édifice monumental blanc et rose pâle, qui allait fêter son centenaire, il ne reste que les amas de bétons armés, d’où émerge le fer supplicié qui soutenait l’édifice. Trois ans après le drame, le Chancelier de l’Archidiocèse de Port-au-Prince, Mgr. Patrick Aris, explique la vision et l’implication de l’Eglise catholique dans la reconstruction de la moitié-île ravagée en 35 secondes ?

Caritas Haïti Magazine (C.H.M): Cela fait 3 ans depuis que la date du 12 janvier s’inscrit dans la mémoire collective haïtienne. Pour certains, c’est une date funeste, une malédiction voire une apocalypse, tandis que pour d’autres, il s’agit du prix de nos inconséquences et de nos choix de construction. Pour vous, que signifie cette date?

Monseigneur Patrick Aris (M.P.A): Selon moi le 12 janvier n’est pas d’abord une date mais le carrefour (la croix) où s’énonce le possible de nouveaux itinéraires. Au lendemain de la catastrophe, tout semblait indiquer que nous savions quel chemin prendre pour ne pas nous perdre. Mais trois ans après, il est difficile de savoir si nous sommes encore sur le bon chemin. De ce point de vue il ne s’agit même plus d’inconséquences mais de séquences que nous ne savons plus vouloir maitriser. C’est une logique cassée.

C.H.M: Après 3 ans, le pays est toujours en chantier. Quelle est l’implication de l’Eglise catholique dans la reconstruction ? Quelles est sa vision de la reconstruction ?

M.P.A: L’implication de l’Église dans la reconstruction est holistique, réelle, sectorielle. Elle essaie de reconstruire ses écoles, ses églises et autres bâtiments fonctionnels et à caractère social. La cathédrale qui a toujours été le symbole de la ville de Port-au-Prince, n’est pas encore sur la liste de la reconstruction et nous ne savons pas ce que pensent les autorités étatiques. Mais la vision de l’Église de la reconstruction est simple et claire: il faut commencer par le tissu social ; il faut un plan directeur participatif impliquant tous les citoyens les invitant à donner corps à une vision. Nous avons besoin d’un pays-communauté et non d’une nation-jungle.

C.H.M: Beaucoup d’églises catholiques n’ont pas résisté au séisme. Où en sommes-nous avec leur reconstruction ? Combien en avez-vous déjà répertorié de détruites ? Et dans quel état se trouvent-ils ?

EGLISE…ET PRESBYTÈRE ENCORE SOUS DES TENTES
M.P.A: Dans l’Archidiocèse de Port-au-Prince une bonne quarantaine d’églises ont été détruites ou très endommagées. On peut citer pour la région métropolitaine quelques unes :, Sainte Anne, saint Joseph, saint Gérard, saint Charles, sainte Thérèse de Pétion-ville, de Lilavois, Sacré-Cœur de Turgeau et bien entendu la cathédrale. Mais encore les églises de Léogâne, de Grand Goâve de Petit-Goâve, de Vialet. Elles ont été toutes démolies par la suite. Pour les services liturgiques, les curés se sont contentés, jusqu’à aujourd’hui, de tentes qui servent d’église, de salles de classes ou même de presbytère.

C.H.M: Côté financement, comment ça marche pour leur reconstruction ou leur réhabilitation ?

M.P.A: Actuellement nous avons des provisions financières pour commencer (pas pour terminer les travaux nécessairement) les églises du Sacré-Cœur de Turgeau, de Sainte Thérèse de Pétion-ville, de saint François d’Assise de Grand Goâve; et ce qu’il faut pour construire la cathédrale transitoire, un bâtiment qui abritera la cathèdre (ou siège) de l’évêque en attendant la cathédrale elle-même. Pas beaucoup d’églises réhabilitées sauf saint Pierre de Pétion-ville et Notre Dame d’Altagrâce de Delmas où les dommages ont été mineurs. Cela fut fait dans les premiers mois qui ont suivi le séisme. Nous comptons beaucoup sur un mouvement laïc comme PAREH : (Projets et Actions pour la Reconstruction des Églises en Haïti) créé avec la bénédiction de notre Archevêque, son Excellence Mgr. Guire Poulard, pour aider à la construction de nos Églises détruites.

C.H.M: Dans son numéro du 21 décembre 2012, Le Nouvelliste a publié la maquette de la prochaine cathédrale de Port-au-Prince, conçu par l’architecte portoricain Segundo Cardona et son équipe. Qu’attendez-vous de ce projet ? Et quelles sont les perspectives pour les autres temples ?

SE CONSOLER D’UNE CATHÉDRALE TRANSITOIRE
M.P.A: Nous avions effectivement organisé un concours international d’architecture pour avoir des propositions sur ce que pourrait être notre cathédrale. Nous voulions aussi sonder la pensée du monde artistique sur la construction religieuse catholique dans le contexte futuriste ou postmoderne actuel. Ce concours qui fut aussi un exercice, a une valeur symbolique. Mieux c’est déjà une expérience, une référence. Si nous voulons construire notre Cathédrale demain, nous avons un réservoir d’idées où puiser. Mais le choix du plan ou maquette de la nouvelle cathédrale, n’est pas encore fait. C’est la prérogative exclusive de l’Archevêque de Port-au-Prince.  Une cathédrale presque similaire à celle que le séisme à détruite, coûterait entre 30 million et 40 millions de dollars américains. Somme que l’Archidiocèse n’a pas. Jusqu’ici nous avons reçu du Nigéria 100.000 dollars sur une promesse de 200.000 et 30.000 euros de la principauté de Monaco. Voilà pourquoi nous construisons d’abord une cathédrale transitoire.

C.H.M: Sur quoi l’Eglise catholique concentre-elle ses actions pour la reconstruction en 2013 ?

M.P.A: Au milieu de 2013 nous aurons déjà notre cathédrale transitoire. Nous serons beaucoup plus libre pour penser la cathédrale de Port-au-Prince, constituer les partenaires, mobiliser le peuple chrétien et la ville autour de ce projet, leur projet. En attendant nous sommes en quête des vrais créneaux. Souvent les lucarnes sont trop petites pour donner accès; il faut les ouvrir ou faire des brèches.

C.H.M: Il y a les dimensions humaine et physique de la reconstruction. Laquelle priorisez-vous ?

M.P.A: Nous laissons à notre Caritas diocésaine le soin d’approfondir sa mission dans la vision du Réseau pour continuer à faire la différence dans la vie des plus humbles et des victimes oubliées. Nous nous concentrons sur les grands chantiers : nos bâtiments publics en donnant par l’exemple, une impulsion nouvelle à l’État qui a tendance à oublier ou à perdre sa vocation. Donc la priorité demeure la conquête de l’avenir par la responsabilisation étatique et citoyenne du présent. Nous ne sommes pas d’accord avec cette alternative exhibée par le réel social communautaire : bâtir des tombeaux ou des taudis. Il me semble qu’il y a d’autres modèles possibles, il faut les concevoir et enfanter ensemble.

C.H.M: 2013 : année de la foi pour l’Eglise catholique, année de l’environnement pour le président Michel Martelly. Comment l’Eglise catholique fait la relation -environnement et foi chrétienne- dans le cadre de la reconstruction nationale?

JÉSUS FUT UN GRAND ÉCOLO…
M.P.A :
L’Église catholique a une pensée riche. Sa théologie est assez grande pour être holistique. La sensibilité pour l’écologie a commencé dans l’Église avec saint François d’assise que Jean Paul II a proclamé patron des écologistes en 1979. Jésus fut un grand écologiste qui tira toujours ses exemples ou ses paraboles de la nature, de l’agriculture. C’est important d’avoir des proclamations-rappel. Mais dans notre pays nous avons surtout des proclamations-oubliettes. Nous proclamions une année pour les paysans pour mieux ne plus avoir affaire et à faire avec eux. Il faut croire que consacrer une année à prioriser l’environnement est possible. Dans ce contexte, continuer la lutte demande de la foi aux citoyens et aux politiques. Sinon le découragement va s’installer. L’environnement n’est plus seulement une question importante en Haïti c’est une nécessité vitale. Ou nous en tenons compte ou nous arrêtons de faire des enfants. Les Congrégations autochtones depuis les années 1950 travaillent dans les mornes ; sans elles on ne sait pas ce que serait notre pays.

C.H.M: Tout le monde a montré un élan de solidarité exceptionnelle au lendemain du séisme. Qu’est-ce que cet exemple peut nous apprendre à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise?

M.P.A: La Doctrine sociale de l Église c’est l’Évangile pour les citoyens et non pour les croyants. Mais il y a un seul Évangile; donc l’Évangile des croyants est celui des citoyens. La solidarité ce n’est pas partager les espérances seulement mais aussi les souffrances et les humiliations. Ce qui suppose un engagement libérateur. En fait avec le séisme nous avons été solidaires, mais nous ne nous sommes pas convertis à la solidarité comme tâche intemporelle et nécessairement urgente. Ce n’était pas une valeur sociale comme notre musique par exemple. Nous l’avons désertée sitôt l’urgence euphorique partie. Il nous faut apprendre à cesser les actions épisodiques ; l’avenir ne s’y blottit presque jamais. L’Église et sa doctrine sociale peuvent nous réapprendre que la solidarité n’est que le nom commun humain de la Caritas.

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cloture_AG

Caritas Haïti clôture sa 28ème AG sous le signe de la foi

Publié le 13 mars 2013 par webmaster

Messe de cloture de l'Assemblée Générale

Les délégués de Caritas Haïti, réunis en Assemblée Générale (AG) au centre PRAD de Léon, localité de Jérémie, renouvellent leur foi en une nouvelle Haïti.

103 agents pastoraux au total ont pris part aux ateliers clôturés dans l’après midi du 12 octobre 2012 par une célébration eucharistique à la nouvelle cathédrale de Jérémie, chef lieu du département de la Grand’Anse. « Ce fut un honneur d’accueillir la 28e Assemblée générale de Caritas Haïti. J’espère que cette assemblée apportera ses fruits sur tous les diocèses du pays », a souhaité l’évêque de Jérémie, Mgr Joseph Gontrand Décoste qui présidait l’eucharistie clôturant l’AG.

En effet dans la tradition des AG de Caritas l’eucharistie ouvre, scande et ferme les travaux. Elle est le levain qui fait gonfler la pâte de l’engagement et de la détermination de tous les collaborateurs (salariés ou non) de l’Institution. C’est une manière d’indiquer que la foi canalise la vision, l’orientation et les perspectives de Caritas Haïti. Pour Mgr Décoste c’est « une foi agissant dans l’amour et la charité, des valeurs qui font la différence entre Caritas Haïti et les ONG ». « La stratégie pour les agents pastoraux est d’agir pour une intégration durable et non pour la continuité de l’assistanat. » En vue de cela, les délégués des huit diocèses et du Bureau National présents à l’AG, ont prôné le renforcement des capacités de Caritas Haïti par ses agents pastoraux œuvrant dans plus de 300 paroisses. De fait Caritas Haïti comme un des organes de la pastorale sociale de l’Eglise catholique, renforce de jour en jour le travail d’animation et d’éducation civique qu’elle fait depuis 37 ans dans le pays.

La 28e AG convoquée autour du thème « Nan renmen ak lafwa, ann travay ak Caritas pou yon lòt Ayiti », les délégués ont évalué le travail effectué entre 2011 et 2012 avant de fixer de nouveaux objectifs. «N’étaient-ce les actions du Réseau Caritas Haïti, la situation du pays aux plans social, politique, environnemental, économique aurait été pire », a estimé son Directeur Général, Père Serge B. Chadic qui en marge de la messe, a exprimé sa confiance en la construction du pays.

L’évêque émérite des Cayes, Mgr Jean Alix Verrier et une dizaine de prêtres du Diocèse de Jérémie ont concélébré cette messe de clôture animée par la chorale Cantate Domino.  La période de la tenue de la 28e AG annuelle du Réseau coïncide avec l’ouverture, à Rome, de l’année de la foi.

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Ouverture de la 28e Assemblée Générale de Caritas Haïti

Publié le 13 mars 2013 par webmaster

La 28e Assemblée Générale (AG) de Caritas Haïti s’ouvre dans la matinée du 8 octobre 2012 à Léon, localité de Jérémie. Les dix Caritas diocésaines et le Bureau National se rencontrent annuellement depuis 28 ans pour bilan et planification.

an renmen ak lafwa ann travay ak Caritas pou yon lòt Ayiti”, dit la rutilante bannière déployée au centre PRED de Léon, région encore très boisée de Jérémie, chef-lieu de la Grand-Anse. Plus qu’un slogan, ce thème présenté et développé par Mgr Patrick Aris, DGA, à la séance inaugurale de la 28e Assemblée Générale de Caritas Haïti, est un appel citoyen de l’Institution à construire une société, un pays pour tous et d’abord pour les pauvres, les marginaux et les victimes de toute sorte.

En ouvrant cette session inaugurale le Révérend Père Jean-Baptiste Saint-Alphonse Directeur de Caritas à Jérémie a rappelé très fortement: «Servir les pauvres est une vocation et une obligation». Il invite les chrétiens du Réseau à être plus productifs, à agir plus efficacement.

Ensuite le Directeur Général de Caritas Haïti, Révérend Père Serge B. Chadic a donné des orientations claires : « Au cours des séances de travail en atelier, les plans opérationnels de chaque diocèse seront finalisés en ajustement au nouveau plan quinquennal de Caritas Haïti». Il rappelle aussi que « c’est l’occasion de réfléchir sur la situation du pays, sur le travail que nous faisons, son impact sur les communautés et sur les améliorations que nous devons y apporter». En l’absence du Président de Caritas Haïti, empêché, c’est à lui que revenait l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des travaux de la 28ème AG de Caritas Haïti.

La séance inaugurale d’une AG de Caritas Haïti est toujours un moment fort. On y présente une conférence inaugurale magistrale sur le thème de l’Assemblée et les différents partenaires nationaux et locaux de Caritas Haïti, les autorités et la presse y sont invitées.

Au cours de son Assemblée Générale, Caritas Haïti fait son bilan annuel. Les dix Bureaux diocésains et le Bureau National présentent leurs rapports d’activités et financiers. Le Réseau en profite pour se donner des orientations pour la nouvelle année. Mais le point focal de l’Assemblée de Léon est le Plan stratégique de Caritas qui a été présenté à Rome (en juillet) et en Haïti (au début du mois d’octobre, à l’hôtel Montana).

L’Assemblée Générale de Caritas Haïti est un grand espace de partage de dialogue et de discussion. Cet événement se tient chaque année dans un diocèse d’accueil. Cela nécessite et motive la mobilisation des cadres du Réseau. L’AG se déroule en octobre, durant une semaine, pour faciliter une meilleure planification de l’année fiscale et la validation du budget de fonctionnement annuel du Réseau Caritas.

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28ème Assemblée Générale – Message du Président de Caritas Haiti

Publié le 13 mars 2013 par webmaster

Mgr Pierre-André Dumas - Président de Caritas Haïti

Chers Pères, Chers amis de la grande Famille Caritas, Distingués invités, Chers participants à l’Assemblée de Caritas,

Dans quelques jours, nous entrons dans l’année de la foi proclamée par l’Eglise Universelle. En tant qu’Eglise locale, nous sommes invités individuellement et communautairement à redécouvrir notre foi en Jésus Christ mort et ressuscité qui est le même hier, aujourd’hui et toujours. C’est donc une année de grâce et un kairos pour tous les groupements ecclésiaux, les communautés locales, les mouvements d’action catholique, les commissions, les structures de communion et les différentes entités ecclésiales. C’est aussi une invitation à se renouveler dans la foi et la charité qui les animent et à se fortifier dans leur identité en approfondissant le sens de leur vocation et de leur mission.

De cette manière, l’Assemblée Générale de notre belle et vénérable Institution qui se célèbre à Léon, Jérémie du 8 au 12 Octobre, tombe à point pour nous aider à nous mettre au diapason et à emprunter la voie de la rénovation, de la restructuration et de la refondation dans la confiance et la foi agissant par la charité (Gal. 5,6) afin qu’en élaborant de nouvelles perspectives d’avenir et de nouvelles méthodes d’approche nous puissions, à partir de notre nouveau plan stratégique et un nouvel élan retrouvés, mieux articuler et coordonner nos actions en faveur des plus pauvres et les plus vulnérables dans le pays.

Il est certain que le nouveau plan stratégique quinquennal opérationnel, au niveau global et local, est déjà en soi un acte de foi en Dieu et un engagement renouvelé de notre confiance dans l’avenir de l’Institution et de notre chère Haïti. Je crois aussi qu’il reste et demeure également un phare lumineux qui balisera notre route tout au long des cinq prochaines années en nous indiquant les repères et les lieux définis pour une plus grande synergie commune d’action afin d’être plus efficace, plus dynamique, plus professionnel, plus crédible et plus visible.

Cependant, il ne faut pas oublier que nous vivons dans un changement d’époques avec beaucoup de crises chroniques aigües qui exigent une consolidation de notre identité et de nos convictions profondes. Notre monde est traversé par une crise profonde du croire. Il n’est pas seulement dur pour certains de croire en Dieu vu le nihilisme ambiant mais aussi de croire en un plan d’amour et d’excellence de la Providence pour eux, de croire en un futur pour leur famille, de croire en un avenir professionnel pour les jeunes, de croire qu’on peut changer quelque chose dans cette société corrompue, de croire que les relations humaines peuvent être solides, désintéressées et dures, de croire que les engagements peuvent être tenus, de croire qu’une cause sérieuse vaut la peine d’être défendue, de croire que les dirigeants agissent pour le bien commun, de croire que les partis politiques visent vraiment les intérêts de la collectivité, de croire que les agences humanitaires ne sont pas pourries par l’argent ou par les combines, de croire que la société civile n’est pas intéressée.

Oui il y a vraiment une crise des fondements et des référents. Une crise de transcendance. Une crise de confiance. Une crise de projets. Une crise de repères et une crise du sujet. Une crise de foi en Dieu, dans l’homme, dans l’avenir de notre monde, de notre pays, de notre société, de nos communautés locales, de nos diocèses, de nos départements et de l’arrière-pays. Tout cela alimente dans une société déjà liquide et en pleine déroute de l’intelligence et de déliquescence morale, le doute, les incertitudes, le pessimisme et le déterminisme.

En cette crise de foi et de charité de notre société éclatée, les fondements sont comme sapés et fissurés. Il n’y a plus de confiance. On est fatigués, abattus et désespères. On entre dans la peur et l’immobilisme. On devient de plus en plus seuls. On se demande à qui se raccrocher? à qui faire confiance?

Le thème de l’Assemblée qui nous invite à repartir de la Foi et de la Charité avec Caritas pour une autre Haïti possible, est un comme un cri de foi et d’espérance devant les blocages, les angoisses, les difficultés de tous genres qui risquent de nous plonger dans le scepticisme et le désenchantement. Il exprime également la confiance solide de notre foi agissant dans la charité comme l’unique force capable de vaincre la dictature du matérialisme, de l’individualisme et du consumérisme de notre monde (1Jean). Ce thème s’enracine dans une histoire de foi et d’amour de l’Eglise catholique en Haïti avec le peuple haïtien. Alors, en dépit de cette situation extrême complexe et compliquée, nous sommes convaincus sans idéalisme que notre Institution, née de la foi de l’Eglise et de sa grande charité envers les blessés de la vie et les crucifiés de l’histoire se doit de tenir le cap et d’indiquer le chemin dans ce climat de confusion et de pertes des repères. Nous croyons aussi que si ce n’est que dans la foi et la charité que nous puissions comprendre et retrouver notre rôle et notre responsabilité comme acteur organisme social et humanitaire de l’Eglise qui guide et oriente par la foi.

C’est grâce à cette foi, qu’agissant dans L’amour-Charité que nous pouvons poser toujours un acte de foi dans l’humanité de nos frères et sœurs et que nous pouvons continuer à travailler à la restauration de leur dignité et nous reconnaissons que sans cette foi dans l’autre et dans les autres, il n’y a pas de vraie charité. À l’inverse, notre foi en Dieu, en l’homme et en son devenir historique et métahistorique, nous fait aussi miser sur l’amour-Charité comme force propulsive de l’histoire. Elle nous expose dans la belle aventure de l’amour désintéressé, patient, gratuit, affable, magnanime, bienveillant, serviable et prêt à tout donner sans rien attendre en retour. Nous sommes conscients que même si nous avons la plénitude de foi jusqu’à transporter les montagnes, sans cet amour-charité nous ne sommes rien. (1Co13, 1-13). Nous comprenons alors pourquoi le Cardinal Peter Turkson et le Cardinal Sarah appelaient tous les deux la Caritas à manifester davantage sa foi ou à laisser ses actions traverser par un regard de foi. Car cette nouvelle dynamique de la foi agissant par la charité pourrait donner une nouvelle impulsion et une nouvelle orientation aux activités de Caritas et conduire l’Institution vers de nouveaux horizons.

À l’humanité accablée sous le poids de tant de difficultés, à notre pays paralysé par tant de crises structurelles et conjoncturelles, il me vient l’envie de reprendre les paroles de Pierre que le bon Pape Jean XXIII lors de l’ouverture du Concile Vatican II, le 11 Octobre 1962, avait prononcé: » Nous n’avons ni or ni argent mais au nom de notre foi en Jésus-Christ, nous te disons: Lève-toi et marche! »(Ac 3,6).

Nous n’avons pas d’argent et pas de ressources matérielles mais ce que nous avons nous devons le donner. Il y a un nom puissant. Un nom qui donne la force de marcher. Un nom qui vainc les forces de paralysie. Un nom qui fait exister Caritas. Il faut revenir à cette source, à cette vision plus centrée sur expérience de foi et de charité. Une vision en elle-même moins bureaucratique et juridique, moins centrée sur l’administration mais plus imprégnée de mystère de la présence de Dieu dans l’histoire, amoureux de la grande famille humaine et qui est sensible à la défense de sa dignité et de son avenir.

Nous devons retrouver cette énergie vitale de la résurrection du Christ qui régénère et ravive notre humanité en annonçant une nouvelle ère pour l’Homme Haïtien aujourd’hui. Il faut retrouver cette véritable force qui fait marcher l’être humain dans la bonne direction. Il faut donner cette puissance à  notre pays par notre agir et notre être profond afin qu’il se remette debout et marcher de ses propres pas. En ce sens notre travail au nom de l’Eglise et pour l’Eglise est irremplaçable. Pour cela, comme les premiers apôtres, nous devons fixer les yeux sur l’homme impotent, malade et immobile qu’est notre pays avec ses habitants pour lui communiquer cette force de sympathie, d’humanité et de résurrection capable de le soutenir dans ses premiers pas. Il faut entrer donc avec de nouveau paradigmes dans cette foi- charité requinquée et renouvelée.

Enfin, Caritas Haïti au nom du Christ et de l’Eglise a quelque chose à offrir à notre Haïti. C’est sa vision de foi sur l’homme, c’est le rêve de Dieu sur l’histoire et c’est le plan de Dieu sur le devenir de notre pays. C’est pourquoi nous devons tout recommencer à partir de notre regard de foi agissant par la charité. Car c’est la foi qui nous ouvre les yeux du Cœur pour voir le frère impotent qui nous attend comme Eglise. C’est grâce à la foi que nous savons que le Christ est en lui. La force qui vainc le monde c’est vraiment notre foi agissant par la charité (1 Jean; Gal 5,6).

Que l’Assemblée Générale nous permette de renouveler notre foi en Dieu et en l’humanité que Dieu aime d’un amour infini et pour laquelle il prépare non pas des projets de malheurs mais des rêves de paix, d’espérance pour un nouvel avenir! Bonne participation à tous!

 

+ Mgr Pierre-André Dumas

Président de Caritas Haïti

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Nouveau Plan Binational Frontalier: Solidarité sans frontières

Nouveau Plan Binational Frontalier: Solidarité sans frontières

Publié le 12 mars 2013 par webmaster

Les Caritas d’Haïti et de la République Dominicaine, depuis un an, gèrent en commun le Nouveau plan binational frontalier (NPBF). En quoi ce projet financé par Caritas Espagne est-il utile aux populations des zones frontalières ? Un bilan à mi-parcours.

La première rencontre des Caritas des deux Républiques de l’île a pris fin le 28 février 2013 à Moulin sur mer, au nord de Port-au-Prince. Les deux organisations caritatives ont discuté du nouveau plan binational frontalier (Npbf) en cours d’exécution depuis 2011 en République Dominicaine et il depuis 6 mois en Haïti. Grâce aux projets communs quelque 255 000 résidents de 153 communautés de la zone frontalière commencent à voir une amélioration dans leur condition de vie.

Des services de santé et des médicaments sont offerts à des prix modiques, selon la philosophie du programme binational qui aide aussi au renforcement de certaines institutions. Les actions des deux Caritas ne se limitent pas aux seuls soins de santé, a assuré le directeur général de Caritas Haïti, le Rév. père Serge B. Chadic. « Nous allons accompagner des femmes et des enfants qui sont parmi les couches les plus vulnérables de l’Ile, dans les domaines de la santé, de l’eau et de l’assainissement et de la sécurité alimentaire » a annoncé père Chadic à l’ouverture de la rencontre binationale frontalière réunissant les plus hautes autorités des Caritas d’Haïti, de la République Dominicaine et du bailleur, Caritas Espagne.

« Au niveau de plus de 70% des communautés cibles, on parvient à améliorer l’alimentation des familles bénéficiaires, surtout chez les enfants de moins de 5 ans qui souffrent de malnutrition, par l’introduction de pratiques agricoles améliorées, l’installation de jardins familiaux et la récupération nutritionnelle », a affirmé le Dr Pascal Desmornes, coordonnateur du programme au niveau de Caritas Haïti.

Plan triennal… Résultats tangibles

Le « Nouveau plan binational frontalier » dure trois ans. Ce programme offre une meilleure conjugaison des actions et un champ d’action plus vaste que le plan antérieur. C’est dans ce contexte que les diocèses des zones frontalières se sont attablé à Moulin sur mer. Le directeur général de Caritas Haïti se dit « confiant que les résultats des réflexions serviront, comme d’habitude, à rendre encore meilleur le travail des équipes de terrain. »

Ce projet qui rassemble les peuples des deux parties de l’île, donne toute sa signification au mot charité, a ajouté le prêtre Serge B. Chadic au lancement des assises clôturées par une visite des actions menées à Croix Fer, deuxième section communale de la Belladère (département du Centre). « Cela fait déjà cinq mois depuis que nous exécutons le nouveau plan binational frontalier à Croix Fer », a indiqué l’Agronome Guedery Augustin, coordonnateur du bureau diocésain de Hinche de Caritas Haïti. »Depuis 2005, Caritas Haïti apporte son appui au système d’irrigation de la localité. Les canaux d’irrigation ont été bétonnés par Caritas Haïti. Ce qui favorise une meilleure production des jardins », a ajouté l’Agr. Augustin.

Crédits rotatifs en nature, prêts financiers à un taux d’intérêt très faible, constructions de latrines, cliniques mobiles figurent parmi les actions menées à Croix Fer dans le cadre de l’exécution du NPBF. « Grace aux crédits offerts, nos enfants vont régulièrement à l’école », s’est réjouit Miss Marlène. La dirigeante du groupe Fanm Vanyan de Croix Fer n’est pas la seule à reconnaitre les retombées positives du NPBF. « Je suis témoin des actions menées par Caritas Haïti dans la communauté », a lancé l’air reconnaissant Richard Siméon, représentant de la mairie de Belladère.

« Ce sont des résultats tangibles », s’est félicité Marie-Hélène Bellegeon,  représentante de Caritas Espagne à l’issue de la visite de terrain à Croix Fer. Le cycle commence à s’accomplir, a ajouté Mme Bellegeon qui a particulièrement apprécié le partage des expériences entre les Haïtiens et les Dominicains dans l’exécution de Nouveau plan binational frontalier. Ce qui fera certainement plaisir au président de Caritas Haïti, Mgr Pierre André Dumas qui a toujours souhaité que « la rencontre binationale aide à consolider les liens entre les deux peuples de la frontière et à affronter les problèmes communs de santé, de migration, de nutrition, d’écologie, etc. « 

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Solidaridad pueblo ecuatoriano

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Publié le 09 mars 2013 par webmaster

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Publié le 09 mars 2013 par webmaster

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Inauguration

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Inauguration des premières unités de logement permanent à Duval.

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